… et comment elle est devenue un outil central dans mes premières séances
Percevoir l’aura, c’est percevoir l’énergie subtile qui entoure et pénètre les êtres vivants. Cette énergie n’est pas visible avec les yeux ordinaires, mais avec une attention différente, plus intérieure, plus vivante. L’aura révèle l’état émotionnel, mental, physique et spirituel d’une personne. Elle est comme un paysage vibrant et changeant qui raconte une histoire plus profonde que celle que la personne pourrait exprimer par ses mots.
Ma capacité à percevoir l’aura ne vient pas d’un apprentissage théorique. Elle est apparue soudainement, après un événement marquant dans mon enfance.
À l’âge de 12 ans, j’ai fait un rêve qui a changé ma vie.
Dans ce rêve, une présence féminine lumineuse m’est apparue et m’a révélé trois piliers essentiels de l’existence : l’amour, la paix et la joie.
Ce rêve a ouvert une brèche dans ma conscience. À partir de ce jour-là, j’ai commencé à ressentir les choses différemment autour de moi.
En particulier, je percevais une lumière, une vibration autour des objets, des plantes, des personnes.
Je n’avais pas de mot pour cela à l’époque : je savais simplement que je voyais ou sentais quelque chose d’invisible pour la plupart.
Pendant plusieurs années, j’ai exploré cela discrètement.
Je m’exerçais parfois devant un miroir, observant mon propre champ énergétique changer selon mon état intérieur.
Je me suis rendu compte très tôt que la qualité de l’aura dépend directement de nos pensées, de nos émotions, de notre état de paix ou de tension.
Plus tard, vers l’âge de 18 à 22 ans, alors que je vivais à Paris, cette capacité est devenue un outil central de mes premières séances thérapeutiques.
À l’époque, je proposais des lectures d’aura gratuites, simplement pour comprendre, pour explorer, pour aider.
Ce n’était pas encore une “pratique professionnelle”, mais une quête intérieure partagée.
Lors de ces premières lectures, l’intensité des ressentis était incroyable :
- Je pouvais percevoir les zones du corps où l’énergie stagnait ou fuyait.
- Je ressentais intuitivement les blessures émotionnelles encore actives.
- Je captais parfois des informations très précises sur l’histoire de la personne, sans qu’elle ait eu besoin de parler.
Ces séances, souvent très profondes, touchaient directement les gens.
Parfois, sans même avoir besoin de dire beaucoup de mots, l’énergie elle-même circulait différemment après la lecture.
Certaines personnes me rapportaient des changements immédiats : allègement émotionnel, dissolution d’une tension, sentiment de clarté intérieure.
Pour moi, c’était une période d’intense apprentissage.
Chaque lecture d’aura était une école vivante, où je découvrais un langage silencieux, un art de la présence attentive, où l’amour, la paix et la joie — ces trois piliers révélés dans mon rêve d’enfance — étaient les vrais instruments du travail énergétique.
Aujourd’hui encore, dans mes accompagnements, la perception de l’aura reste au cœur de ce que je fais.
Elle me permet de voir au-delà des mots, d’accompagner les processus de transformation au niveau subtil et profond, d’harmoniser non seulement l’esprit, mais aussi l’énergie du corps et de l’âme.
La lecture de l’aura n’est pas pour moi un “don” figé : c’est une capacité naturelle de l’être humain quand il se reconnecte à une vision plus vaste de la vie.
C’est un lien vivant avec ce qu’il y a de plus beau en chacun de nous.